Revue de presse
Formation et enseignement professionnels : Extrait du communiqué du conseil des ministres du 03 février 2020
« …, Le Conseil des ministres a suivi un exposé présenté par la ministre de la Formation et de l'Enseignement Professionnels, à l'entame duquel elle a indiqué que le secteur est marqué, cette année, par la mise en place du Baccalauréat professionnel, tant attendu par les citoyens intéressés par la Formation professionnelle.
La concrétisation de ce projet requiert la prise de mesures urgentes comprenant la mise en place d'une ingénierie pédagogique spécifique au Baccalauréat professionnel, en collaboration avec les ministères de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, outre la création d'un Office d'examens et de concours propre au secteur et la préparation de la rentrée professionnelle 2020-2021.
Ce projet s'inscrit dans le cadre de la stratégie visant la réalisation d'un décollage économique nécessaire au développement, ce qui implique le lancement de la numérisation du secteur durant la période 2020-2022, la modernisation des outils de gestion administrative et comptable, l'adaptation de la formation professionnelle à l'environnement économique à travers la promotion de la formation continue, l'ouverture d'un institut national spécialisé dans le domaine de l'agriculture saharienne au niveau de chaque wilaya du Sud, l'amélioration des conditions de formation à travers le renforcement du réseau des structures d'accueil, l'augmentation de la capacité d'accueil des candidats du niveau de troisième année secondaire et la création d'établissements destinés aux catégories spécifiques, notamment dans le Sud.
Lors de son intervention, le Président de la République a précisé que l'Algérie a franchi de grands pas en termes de nombre de spécialités de la formation professionnelle. Il a mis en avant, dans ce sens, l'impératif d'introduire de nouvelles matières dans le cadre de la modernisation du développement, en adéquation avec les besoins de l'économie nationale, à l'image de l'intelligence artificielle et de l'énergie solaire.
Après avoir demandé l'approfondissement de l'étude sur le Baccalauréat professionnel afin qu'il apporte un plus qualitatif au système de Formation, il a instruit la mise en place d'un Baccalauréat professionnel artistique afin de combler le manque dans le domaine de la production culturelle en général, et de l'industrie cinématographique en particulier, au vu des recettes qu'elle génère pour l'économie et sa capacité à barrer la route à l'invasion culturelle. »….
Source : APS du 04 février 2020
Formation professionnelle: près de 13.000 nouvelles places pédagogiques à Alger
ALGER- La direction de la formation professionnelle de la wilaya d'Alger (DFP) a réservé près de 13.000 nouvelles places pédagogiques en prévision de la prochaine rentrée professionnelle (session février 2020) au niveau des centres et instituts de formation professionnelle d'Alger, a indiqué, dimanche, le DFP, M. Zegnoun Ahmed.
Dans ce cadre, M. Zegnoun a fait état de 12.791 places pédagogiques ouvertes aux candidats désireux de rejoindre le secteur de la formation professionnelle au titre de la deuxième session prévue le 23 février 2020, dont 3334 en formation résidentielle, 5437 en formation par apprentissage, 760 par passerelle, 235 en cours de soir, 1985 places en faveur des femmes aux foyers, 85 places pour les personnes aux besoins spécifiques, outres des places dédiées aux pensionnaires des établissements pénitentiaires.
Le responsable a annoncé aussi l'ouverture de nouvelles spécialités à même d'assurer une main d'œuvre qualifiée, dans le cadre de la diversification des offres de formation.
Les inscriptions pour la session février 2020 ont débuté le 05 janvier dernier et s'étaleront jusqu'au 15 février, poursuit M. Zegnoun, ajoutant que la DFP a fixé les journées des 16, 17, 18 février pour la sélection et l'orientation des candidats et le 20 février pour l'affichage des résultats, tandis que la rentrée officielle sera pour le 23 février courant.
Le carte de la formation professionnelle repose sur la formation spécialisée qui répond aux besoins du marché de l'emploi et à l'environnement économique national qui connait une dynamique dans divers domaines, ce mode de formation offrant de grandes chances pour l'obtention de postes d'emplois, a-t-il précisé, indiquant que 70 % des travailleurs sont issus du secteur professionnel.
Des conventions ont été signées avec plusieurs entreprises économiques et partenaires dans différents secteurs à l'effet de développer et moderniser la formation basée sur "le mode de formation par apprentissage", soit la formation d'application en milieu professionnel, a indiqué le responsable, précisant que près de 70 % des stages sont effectués par apprentissage et ont donné des résultats "très positifs".
Les spécialités de la formation professionnelle sont adaptées au secteur de l'emploi et la nomenclature est élargie pour couvrir les besoins dans les secteurs de l'industrie, le bâtiment, les travaux publics, l'agriculture, l'hôtellerie, le tourisme, l'environnement, la mécanique industrielle et l'électricité.
Le nombre des stagiaires dans le secteur professionnel et de l'apprentissage dans la wilaya d'Alger oscille entre 40.000 et 54.000 stagiaires répartis sur 12 instituts, 50 centres de formation et des annexes, selon M. Zegnoun qui précise que certaines spécialités professionnelles liées aux nouvelles technologies et aux énergies renouvelables seront développées.
Publié par l’APS le : dimanche, 02 février 2020
Emploi et formation en Algérie : Opportunités et défis de la révolution numérique
Les entreprises et les établissements qui participeront à la 14e édition du Salon de l’emploi et de la formation, qui sera inauguré aujourd’hui à la Safex/Pavillon Casbah (Alger) et durera jusqu’au 30 janvier, misent sur une offre de quelque 3000 postes d’emploi, selon le commissaire du Salon, Ali Belkhiri.
La manifestation intitulée «Carrefour de l’emploi et de la formation» regroupe environ 40 entreprises publiques et privées dans plusieurs secteurs d’activité, qui proposeront des emplois aux jeunes, aux côtés de 60 écoles de formation. Le Salon s’adresse, notamment, aux demandeurs d’emploi et aux personnes souhaitant créer leur propre entreprise, ainsi qu’à tous ceux parmi les diplômés universitaires qui veulent renforcer leurs compétences et savoir-faire par des cycles de formation complémentaires.
Avec l’évolution permanente des technologies, des organisations et des méthodes de travail, «la formation tout au long de la vie» est devenue une nécessité pour les entreprises, les cadres, les salariés, les demandeurs d’emploi et les étudiants.
C’est un événement d’utilité publique de notoriété nationale, incontournable dans les domaines de la formation et du recrutement. Il regroupe chaque année plusieurs dizaines d’entreprises nationales, multinationales, publiques et privées, ainsi que des organismes, écoles et centres de formation. Les visiteurs auront l’opportunité de faire des rencontres directes avec les recruteurs et faire le plein d’informations sur tous les dispositifs de formation, les lois et règlements qui régissent le secteur, les diplômes, les métiers et les carrières.
Malheureusement, il a été constaté ces dernières années que ce Salon est très peu soutenu par les pouvoirs publics et les sponsors. Est-ce un déficit de communication ou un manque de conviction et d’engagement ? «Effectivement, le Salon est très peu soutenu par les pouvoirs publics qui n’accordent pas assez d’importance à ce genre d’événements. C’est un problème de culture. Il faut que l’Etat se démarque de sa position où il doit tout faire et faire appel au privé pour participer au développement de l’économie et de la société sous tous ses aspects», affirme l’organisateur.
Selon lui, «malgré les progrès réalisés, les autorités devraient améliorer la politique de l’emploi pour se rapprocher des normes internationales dans ce domaine, en particulier améliorer la communication entre le monde de la formation et celui de l’emploi, mieux diffuser les lois, procédures et règlements professionnels, et surtout en ce qui nous concerne directement, encourager et aider l’organisation de ce type de Salons (formation et recrutement) et y participer pour diffuser l’information et encourager le développement ces secteurs».
Il aurait été souhaitable que les ministères à vocation économique (Industrie, Transport, Energie, TIC, Agriculture, …) ainsi que les institutions socioprofessionnelles (Chambres de commerce, FCE) encouragent les entreprises et institutions sous leur tutelle ou leurs adhérents à participer au Salon afin d’offrir un maximum de postes d’emploi et de formation aux visiteurs et faire connaître leurs activités et projets en cours. Une manière de dépasser le ronronnement littéraire ainsi que les effets d’annonce.
Cette année, le Salon a obtenu, pour la première fois depuis 2007, le parrainage du ministre de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale. De plus, tous les organismes et agences spécialisées des ministères de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité Sociale, ainsi que ceux de la Formation et de l’Enseignement professionnels participent cette année au déroulement du Salon.
Avec le déferlement des nouvelles technologies, avec le tsunami numérique, les perspectives en termes d’emploi sont-elles plutôt sombres ? Les avis divergent, mais la majorité opte plutôt pour une évolution qui se fera par restructurations et réorganisations. L’incertitude, c’est aussi une chance qui oblige à repenser complètement la manière dont on envisage le choix professionnel.
Aujourd’hui, on ne choisit plus un métier, on construit sa vie en fonction d’opportunités avec une place énorme laissée au hasard. La carrière linéaire telle qu’on l’a connue n’existe plus. Le parcours professionnel sera caractérisé par de nombreuses bifurcations qui correspondront aux valeurs de la personne.
En termes de choix professionnel, les jeunes d’aujourd’hui sont essentiellement à l’écoute de leurs envies, cherchent à trouver un travail qui leur procure du plaisir. Et même s’ils obtiennent un job de rêve, ils peuvent l’abandonner deux-trois ans plus tard parce qu’il ne correspond plus à leurs aspirations personnelles. Dans ce monde où tout s’accélère, les travailleurs n’auront pas d’autres choix que de remettre sans cesse à jour leurs connaissances.
Article publié par le quotidien El Watan le mardi 28 janvier 2020.
Près de 6.400 employés dans le cadre du DAIP concernés par la confirmation
Près de 6.400 employés dans le cadre du DAIP concernés par la confirmation
RELIZANE - Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Dada Moussa Belkheir a annoncé, dimanche à Relizane, que près de 6.400 jeunes exerçant dans son secteur au titre du dispositif d’aide à l'insertion professionnelle (DAIP) à travers le pays sont concernés par la confirmation dans leurs postes, en application de la décision du Gouvernement récemment concernant cette catégorie de travailleurs.
Dans une déclaration à la presse lors de sa visite d’inspection dans la wilaya de Relizane, le ministre a indiqué que dans le cadre des directives du gouvernement concernant cette opération ,1.000 jeunes exerçant dans le secteur seront confirmés dans des postes permanents avant la fin de l'année en cours et le restant au cours des années 2020 et 2021 suivant l'ancienneté.
Dada Moussa Belkheir a présidé, en compagnie de la ministre de l'Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, une cérémonie de remise de diplômes à une promotion de stagiaires de la formation professionnelle composée de 69 apprentis ayant suivi une formation spéciale aux "métiers du textile" au complexe d'industries de textile Tayal situé au parc industriel de Sidi Khettab (Relizane).
Les diplômés ont également reçu des contrats de travail à durée indéterminée au complexe et il est prévue la sortie d'une promotion de 500 autres apprentis au courant de l'année prochaine, qui bénéficieront aussi de contrats de travail à durée indéterminée CDI dans le cadre de l'accord conclu en 2018 entre le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels et le complexe "Tayal''.
Dans le même contexte, le ministre a affirmé que son secteur "œuvre sur la promotion de la formation des filières d'excellence aux normes internationales grâce à la coopération avec des entreprises pilotes dans leur domaine de spécialisation, comme le complexe de textile de Relizane".
Pour sa part, la ministre de l'Industrie et des Mines a souligné que "le complexe intégré des métiers du textile Tayal est un édifice économique et un exemple de partenariat constructif et la preuve de la volonté entre l'Algérie et la Turquie dans le domaine de l'investissement et de la création de richesse".
"Nous pouvons être fiers de ce partenariat pionnier dans l'industrie textile algérienne dotée d'équipements et de matériel modernes qui répondent en partie aux besoins du marché national dans le domaine de l'habillement et réduisent les importations", a-t-elle déclaré.
Au terme de sa visite dans la wilaya, la ministre de l’Industrie et des Mines a inauguré une unité de production de câbles électriques dans la zone industrielle de Belassel offrant 100 postes d'emploi. Réalisée pour un investissement de 3,4 milliards DA, cette unité a une capacité de production de 150.000 tonnes/an de câbles électriques par an.
Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a, pour sa part, inspecté dans la daira de Oued Rhiou le CFPA de la commune de Ouarizane.
Publié par l’APS le : lundi, 09 décembre 2019
Le dossier du baccalauréat professionnel soumis lundi au Premier ministre
ALGER - Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Belkhir Dada Moussa a révélé, samedi à Alger, que le dossier du baccalauréat professionnel était "fin prêt" et sera soumis lundi prochain au Premier ministre.
"Le dossier du baccalauréat professionnel est fin prêt et sera soumis lundi prochain au Premier ministre", a fait savoir Dada Moussa dans une déclaration à la presse en marge de la conférence nationale des universités.
Citant les avancées réalisées dans ce dossier, le ministre a rappelé l'installation, fin septembre dernier, de la commission interministérielle chargée de l'examen du dossier de lancement du baccalauréat professionnel, laquelle vise à rendre le cursus professionnel plus attractif pour les élèves et leurs parents.
Selon M. Dada Moussa, la commission en question a été chargée de "la réorganisation du processus de l'enseignement professionnel", en coordination avec le secteur de l'Education, l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique et la Direction générale de la fonction publique, et ce en application des instructions du Premier ministre, Noureddine Bedoui, données lors de la réunion du Gouvernement du 24 juillet dernier, en vue de rendre le cursus professionnel plus attractif pour les élèves et leurs parents.
Il s'est dit optimiste quant à la capacité de ce baccalauréat à former une génération maitrisant la théorie et la pratique, notamment en matière d'intelligence artificielle.
Il a assuré, à ce propos que le Bac professionnel "aura le même niveau que le baccalauréat général", et concernera les élèves admis, ajoutant que ce Baccalauréat offrira la possibilité aux lauréats de poursuivre leur cursus dans l'enseignement supérieur dans le cadre du système LMD.
Publié par l’APS le : samedi, 07 décembre 2019